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Veille hebdo Covid - Vers une reprise épidémique globale ?

Directeur de publication : Thomas MESZAROS

Responsables pédagogiques : Jean-Luc LAUTIER & Antoine CRÉTIEN

À l’échelle internationale, les derniers jours ont été marqués par une reprise de l’épidémie, due, entre autres, à un relâchement généralisé des populations. Les départs en vacances, la chaleur et l’oisiveté donnent lieu à de nombreuses situations à risque, favorisant l’apparition de clusters. Aussi, la reprise quasi-complète des activités professionnelles en bureau créé de nouveaux clusters. En France, la moitié des clusters provient des entreprises. Le sujet du retour de congés en entreprise méritera une étude plus approfondie dans les semaines à venir.

Les décisions administratives imposant le port du masque en public se succèdent partout dans le monde, mais surtout en Europe. Son port était d’ores-et-déjà obligatoire dans les espaces publics clos (commerces, bâtiments administratifs…) dans la plupart des pays européens. Mais ces derniers jours, il l’est devenu dans certains espaces publics ouverts de Bruxelles, mais aussi de Paris, de Catalogne… Le nombre de nouveaux cas positifs repart à la hausse partout en Europe, sans qu’il ne soit durablement tassé dans la plupart des pays du reste du monde.

I. Une dégradation globale de la situation sanitaire

En reprenant le compte du Monde, l’évolution de la pandémie dans le monde est la suivante : des 10 pays qui « maîtrisaient » la pandémie la semaine dernière, ils ne sont plus que 4 ; 58 pays contre 53 aujourd'hui connaissent une baisse du nombre de cas ; 40 restent en phase ascendante contre 43 il y a une semaine, et le nombre de pays affrontant une deuxième vague passe de 23 à 31. Les quatre pays où la pandémie est considérée comme « maîtrisée » sont la Chine, la Malaisie, la Thaïlande, et Taïwan. Aucun pays d’Europe ou d’Amérique ne sont donc dénombrés parmi les pays connaissant une stabilisation du nombre de cas.

La deuxième vague est la plus forte en Belgique, en Grèce, aux Pays-Bas, en Espagne et en Tunisie. Dans certains de ces pays, la courbe se rapproche voire dépasse celle de la première vague. En Espagne notamment, la situation est très loin d’être contrôlée. Les mesures prises par les pays européens pour lutter contre la pandémie restent partielles, il ne s’agit pas encore de mesures générales et absolues comme cela avait pu être le cas au mois de mars. Ces mesures partielles sont locales (donc inégales entre les territoires) et parfois dures (interdiction totale de certaines activités, restrictions de circulation…), ce qui pourrait à terme poser la question de leur aspect liberticide.

Les nouvelles infections semblent se ralentir aux États-Unis, mais pas au Brésil ni en Inde, qui est train de devenir le troisième foyer de contamination mondial, avec 2,5 millions de cas confirmés et presque 50.000 décès. Le Brésil a dépassé la barre des 100.000 décès.


Les cas de relâchement sont nombreux : les raves illégales sont nombreuses en France et au Royaume-Uni, des échauffourées secouent les stations balnéaires belges qui sont bondées, des fêtes géantes sont organisées aux États-Unis, tout comme un immense rassemblement de motards, sans parler des mouvements anti-masques et anti-mesures restrictives qui font de plus en plus parler d’eux en Europe, avec des liens politiques hétéroclites. Ces nombreux rassemblements ne pouvant être empêchés, en France, de nombreux arrêtés municipaux sont pris imposant le port du masque dans les espaces publics afin de contrer le manque de respect des autres mesures préventives. Le respect des précautions sanitaires par la compagnie aérienne Ryanair fait aussi parler en Italie. L’Autorité nationale de l’aviation civile transalpine, accuse la compagnie aérienne irlandaise de ne pas faire respecter les règles de sécurité liées au coronavirus à l’intérieur de ses appareils. En effet, la compagnie ne garderait pas de sièges vides pour faire respecter la distanciation sociale.

S’il n’est pas soit possible ni souhaitable d’empêcher aux personnes de vivre, les activités, déplacements et rassemblements doivent se dérouler dans le soucis du respect des mesures sanitaires. Les championnats et compétitions de football reprennent aussi peu à peu dans le monde : au Brésil, en Hongrie (malgré l’interdiction des grands rassemblements), tandis que la Ligue des Champions se poursuit, mais à huis clos. Au Pérou, le championnat avait repris mais a été suspendu à la fin de la première journée, devant les mauvais chiffres de l’épidémie dans le pays.


Certains pays ayant enrayés la première vague continuent leur chemin : la Nouvelle-Zélande (certes aidée par son insularité) a dépassé les 100 jours sans cas de Covid-19, tandis que le Vietnam enregistre quelques nouvelles infections récentes. Ces nouvelles infections sont partiellement dues à l’immigration illégale en provenance de Chine. Certains migrants arrivés par bateau illégalement ont amené avec eux le virus, ce qui a provoqué le rebond du nombre de cas dans une région et le reconfinement de la ville de Da Nang. La ville a été mise sous blocus, et il a fallu organiser pendant plusieurs jours l’évacuation des touristes et ressortissants étrangers qui s’y trouvaient. Le Japon quant à lui, a légèrement infléchi sa courbe d’infections, mais dans l’ensemble la situation s’aggrave. Le nombre de décès liés au Covid continu d'augmenter au fil des semaines.


La pandémie donne aussi lieu à des situations économiques difficiles, notamment en Algérie, ou à des scandales de corruption en Afrique du Sud. Le Royaume-Uni a également annoncé une récession de 20,4% au deuxième trimestre 2020, la pire jamais enregistrée. Pour ne rien arranger, le pays a décrété une quatorzaine obligatoire pour toute personne en provenance de certains pays, dont la France ou les Pays-Bas, qu’elle soit de nationalité britannique ou non. Cette mesure devrait porter un coup important à la saison touristique et aux affaires au Royaume-Uni, les exceptions étant rares et le pays pas intégré au plan de relance européen. La France a d’ailleurs annoncé qu’elle allait adopter la même mesure en réciprocité.

II. La situation sanitaire en France


A. Une « nette dégradation » de la situation sanitaire

Les chiffres des contaminations continuent d’augmenter en France [1] : les 2 500 nouveaux cas déclarés le mercredi 12 août confirment la reprise épidémique entamée depuis le début de la semaine. Cela fait plusieurs semaines que le gouvernement et le Conseil scientifique rappellent que l’avenir de l’épidémie est en grande partie entre les mains des citoyens et de leur capacité à assimiler et à respecter l’ensemble des mesures barrières. Cependant, au fil de l’été, le quotidien des Français semble moins guidé par les contraintes sanitaires que par le souci de retrouver une vie normale comme l’explique un reportage du Telegraph. Avec l’augmentation des cas de contaminations et le relâchement d’une partie de la population, les autorités sanitaires craignent un retour à un système de santé sous tension bien que le nombre d’hospitalisation reste aujourd’hui bas. En France, le taux national d’incidence du virus est de 17,3 pour 100 000 habitants. A l’issue du conseil de défense du 11 août, le Premier ministre, Jean Castex a donc annoncé un durcissement des mesures et du contrôle de l'application des mesures pour lutter contre la recrudescence de cas de coronavirus déplorant « une moindre vigilance, une moindre discipline, une moindre solidarité de la part de certains d'entre nous ».

« Ce n'est pas un message alarmiste, mais un message de rigueur, de cohérence par rapport à la situation actuelle. Ce message-là provient d'une observation : c'est un doublement du nombre de cas détectés quotidiennement au cours des quinze derniers jours. C'est un modèle un peu attendu, en pleine période estivale, on est dans les conditions optimales pour la dissémination virale. Face à ce signal, c'est une réaction qui est adaptée » Bernard Castan, secrétaire général de la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française.

B. Vers un durcissement des mesures ?


Ainsi, le Premier ministre a demandé aux préfets « de se rapprocher des élus locaux pour étendre le plus possible l’obligation du port du masque dans les espaces publics ». Le port du masque, obligatoire dans les lieux publics clos depuis le 20 juillet [2], concerne désormais de plus en plus de lieux publics et zones d’affluence même en extérieur. Par un décret du 31 juillet [3], le port du masque peut être étendu aux lieux publics ouverts par arrêté préfectoral. Le masque se voit ainsi imposé, sous peine d’une amende de 135 euros, dans les rues les plus fréquentées d’un nombre croissant de villes métropolitaines. Les zones concernées par l’obligation sont susceptibles d’évoluer en fonction des données épidémiologiques et des mouvements des vacanciers. Toutefois, il apparaît incohérent que dans des villes à l’affluence touristique forte, le port du masque soit réservé seulement à certaines zones et non à l’ensemble de la ville. Ce choix peut susciter une certaine confusion et n’encourage pas à prendre l’habitude de porter le masque en continu provoquant parfois de mauvais comportements (masques jetés dans la rue, réutilisation de masques jetables…). De plus, le Premier ministre a affirmé que « les actions de contrôle pour nous assurer de l'effectivité des dispositions » prises pour lutter contre la pandémie seront intensifiées. Chaque préfet devra respecter un « plan de contrôle ciblé » conduisant à verbaliser les manquements constatés. La France tend donc désormais vers un régime normal de gestion de crise offrant une certaine latitude aux préfets. Il conviendra d’aborder ce sujet la semaine prochaine.

Enfin, parmi les mesures aannoncées figure le report jusqu’au 30 octobre de l’interdiction des rassemblement de plus de 5 000 personnes. Le Premier ministre a tout de même évoqué une « possibilité pour les préfets d’y déroger sous respect de vérification du strict respect des protocoles sanitaires ». Cette décision affecte à nouveau le secteur de la culture, déjà fortement affaibli, repoussant encore l’échéance d’une reprise économique normale. Le 23 juillet 2020, plusieurs professionnels du secteur de la musique avaient adressé une lettre ouverte au Président français, réclamant un positionnement de la part du gouvernement quant à une possible échéance de reprise des concerts « en configuration debout ». Ils demandaient une reprise à 100 % des capacités publiques des lieux à compter du 1er septembre 2020 mais l’annonce du Premier ministre vient de clore le débat. Les établissements de nuit, à l’arrêt depuis le mois de mars, sont également touché par cette décision, qui n’arrange en rien leur situation. Malgré l’annonce du ministre délégué au PME, d’un dispositif de soutien financier concernant les frais fixes de ces établissements festifs, 300 établissements en France ont déjà déposé le bilan.


C. Le discrédit de la parole d'expertise et de la parole d'autorité

Depuis le début du mois d’août en France, des militants opposés au port du masque tentent de se faire entendre. Les manifestations anti-masques ont regroupé plusieurs milliers de personnes au Royaume-Uni et en Allemagne mais le mouvement reste marginal en France : 85% des français se disent favorables au port du masque dans les lieux publics clos. Ce chiffre semble toutefois être plus bas concernant le port du masque en extérieur. À Nantes par exemple, les cyclistes regrettent la décision de la ville et de la Préfecture de Loire-Atlantique leur imposant le port du masque dans différentes zones du centre-ville. Cette obligation apparaît difficile à comprendre lorsqu'on se rappelle les déclarations de l'OMS et du Gouvernement français affirmant en mars que le port du masque devait être réservé aux soignants. 

Sur les réseaux sociaux, l’opposition se fait de plus en plus visible et les pétitions circulent jugeant les masques « inutiles » voire « dangereux ». L’OMS a ainsi rappelé que l’utilisation des masques chirurgicaux, bien qu’inconfortable, n'entraîne ni intoxication au CO2 ni manque d’oxygène. Toutefois, la parole scientifique semble systématiquement discréditée par des réfractaires persuadés que les experts sont compromis par des intérêts financiers ou par la pression du pouvoir politique.

Pour Rudy Reichstadt, directeur de Conspiracy Watch, les anti-masques « ne sont pas une nouvelle mouvance, mais un nouveau thème des adeptes du complot qui profitent de l'actualité pour chercher de nouvelles recrues ». Tristan Mendès France, maître de conférence associé à l'université de Paris et spécialiste des cultures numériques, nuance le lien entre les adeptes de la théorie du complot et les anti-masques affirmant qu’« il s'agit d'un symptôme du discrédit de la parole d'expertise et de la parole d'autorité, dans le prolongement de la séquence Covid ». Ce dernier craint ainsi la politisation de cette mouvance et son instrumentalisation par des personnalités politiques de premier ou de second plan. Cette défiance n’est pas un phénomène nouveau, mais prend aujourd'hui  une forme inédite et remet en question l' adaptation de l'action publique à la volonté des citoyens. 

Enfin, la défiance croissante envers les masques s’accompagne d’une multiplication des tensions et altercations. En juillet, un chauffeur de bus est décédé après avoir été violemment agressé par des hommes montés dans son véhicule et à qui il avait demandé de mettre un masque. Plus récemment, le 2 août, un client d’une laverie a également été agressé dans le Val-d’Oise pour avoir demandé à un autre client de se couvrir le visage. À ce jour, les tentatives de manifestation en France n'ont rien donné et sur les réseaux sociaux l’appel au rassemblement a été repoussé au 5 septembre.

III. Course au vaccin et au traitement anti-Covid : une nouvelle facette du soft power ?

Mardi 11 août, Vladimir Poutine a annoncé que la Russie avait mis au point le premier vaccin efficace contre le coronavirus. Le vaccin Spoutnik-V (référence à la volonté russe de redevenir une puissance scientifique respectée), développé par le Centre de recherches en épidémiologie et microbiologie Nikolaï Gamaleïa, a fait l’objet d’une autorisation réglementaire par le ministère de la Santé dont il dépend. Cela lui ouvre donc la voie à l’utilisation à grande échelle sur la population. Toutefois, cette annonce interpelle puisque seuls deux mois d’essais cliniques sur 76 volontaires ont été réalisés sur le vaccin. Mikhaïl Mourachko, le ministre de la Santé, a déclaré espérer commencer dans les semaines à venir la vaccination des personnels médicaux et des enseignants « fin août-début septembre » et que le vaccin soit accessible au reste de la population à partir de janvier. Toutefois, le New York Times dénonce les agissements russes, rappelant que le vaccin russe ne figure pas sur la listes des essais cliniques menés à travers le monde que tient l’OMS [4]. Par ailleurs, l’OMS est restée prudente suite à l’annonce du Président russe, rappelant que la « pré-qualification » et l'homologation d'un vaccin passaient par des procédures « rigoureuses ». Jusqu'ici, le vaccin n’a fait l’objet d’aucune publication scientifique permettant d'établir son efficacité. L’Agence Bloomberg affirme également que la Russie n’a conclu que les deux premières phases de tests du vaccin, omettant ainsi la phase 3, la plus longue et la plus importante .

De plus, d’autres vaccins utilisant la même technique du vecteur par adénovirus inactivé [5] semblent bien plus avancés, avec des données dûment publiées. L'Institut des biotechnologies de Pékin a publié dans le Lancet [6], les résultats d'un essai de phase 2 conduit sur plus de 500 personnes et l'université d'Oxford, avec le laboratoire Astra Zeneca [7], mène actuellement un essai de phase 2 utilisant un adénovirus du chimpanzé. La Russie ne semble donc pas être en avance sur le développement de son candidat-vaccin au regard des essais qui devraient encore être effectués afin que le vaccin soit homologué. L’annonce de Vladimir Poutine pourrait donc simplement être une stratégie de communication permettant d’attirer l’attention de la scène internationale sur le vaccin russe et de placer la Russie au centre du jeu mondial. En effet, depuis les premiers jours de la crise sanitaire, une course au vaccin s’est déclarée et les enjeux de prestige sont à dimension planétaire. La découverte d’un vaccin, assimilée en géopolitique à du soft power, devient donc un enjeu majeur pour les États. Florent Parmentier, spécialiste de la Russie et secrétaire général du Cevipof-Science Po affirme que l’annonce russe « s’inscrit d’abord dans des considérations de politique intérieure ». La vaccination, sujet social et politique, est aujourd’hui devenue un sujet géopolitique. Si l’efficacité du vaccin fini par être démontrée, la Russie devra choisir vers qui l’exporter donc vers qui maximiser son influence.


Cette semaine, un porte-parole de l’OMS a justement rappelé que « nous devons continuer à investir dans le développement de vaccins et de traitements » afin de réduire la transmission du virus et d’accélérer la guérison des patients. Dans la veille précédente, il était question d’étudier le combat de l’hydroxychloroquine [8] (HCQ), bloqué par l’agence européenne de réglementation de la santé, face au Remdesivir approuvé par l’Agence européenne du Médicament depuis le 25 juin dernier. La France reste prudente concernant ce dernier. Le Conseil scientifique n’affirme pas que le traitement démontre un réel impact sur le taux de mortalité des patients. Les études sur lesquelles se fondent l’approbation du Remdesivir ont d'ailleurs été vivement critiquées au cours des dernières semaines.

En parallèle, le consortium POLYCOR (biotech XENOTHERA, Centre Hospitalo-Universitaire et l’Université de Nantes) a obtenu un financement de l’État français de près de 8 millions d’euros [9]. Il s’agit d’un dispositif créé par le Gouvernement qui soutient financièrement des essais cliniques pour le traitement de la maladie dans le cadre du financement de l’innovation par l’État français. Ce traitement anti-Covid appelé XAV-19 est un mix d’anticorps protecteurs qui neutralisent le virus et l’empêchent de se multiplier. Il est destiné aux patients en début d’hospitalisation avant l’aggravation de la maladie et le transfert en réanimation. Le 7 août, la biotech nantaise a reçu l’autorisation de débuter leurs essais cliniques. Odile Duvaux, Présidente de XENOTHERA explique que « le XAV-19 sera l’un des seuls traitements anti-Covid européens ». Les premiers patients devraient intégrer cet essai d'ici la fin du mois d'août, et si les résultats sont probants, le médicament pourrait entrer en production début 2021.

IV. Pour aller plus loin

 

[1] Santé Publique France, Covid-19 : bilan et chiffres clés en France, (en ligne). Disponible sur : https://www.santepubliquefrance.fr/dossiers/coronavirus-covid-19/coronavirus-chiffres-cles-et-evolution-de-la-covid-19-en-france-et-dans-le-monde

[2] Décret n° 2020-884 du 17 juillet 2020 modifiant le décret n° 2020-860 du 10 juillet 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans les territoires sortis de l'état d'urgence sanitaire et dans ceux où il a été prorogé (en ligne). Disponible sur : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2020/7/17/SSAZ2018225D/jo/texte

[3] Décret n° 2020-860 du 10 juillet 2020 modifié le 31 juillet prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans les territoires sortis de l'état d'urgence sanitaire et dans ceux où il a été prorogé, (en ligne). Disponible sur : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000042105897

[4] World Health Organization, « Draft landscape of COVID-19 candidate vaccines », 10 août 2020, (en ligne). Disponible sur : https://www.who.int/publications/m/item/draft-landscape-of-covid-19-candidate-vaccines

[5] Ces vaccins présentent un vecteur viral chargé de présenter au système immunitaire un élément clé du coronavirus contre lequel il doit se défendre : un adénovirus de type 5 peu dangereux, rendu plus sûr par édition génétique de façon à le rendre incapable de se reproduire dans des cellules humaines.

[6] The Lancet, « Immunogenicity and safety of a recombinant adenovirus type-5-vectored COVID-19 vaccine in healthy adults aged 18 years or older: a randomised, double-blind, placebo-controlled, phase 2 trial » 20 juillet 2020, (en ligne). Disponible sur : https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)31605-6/fulltext#%20

[7] The Lancet, « Safety and immunogenicity of the ChAdOx1 nCoV-19 vaccine against SARS-CoV-2: a preliminary report of a phase 1/2, single-blind, randomised controlled trial » 20 juillet 2020, (en ligne). Disponible sur : https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)31604-4/fulltext

[8] Beigel JH, Tomashek KM, Dodd LE, et al. Remdesivir for the Treatment of Covid-19 - Preliminary Report. N Engl J Med. Published online May 22, 2020. doi:10.1056/NEJMoa2007764

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